lundi 27 avril 2009
Week-end ensoleillé
Cet après-midi, il fait 28°C ! Les températures vont chuter dans la semaine, mais ce week-end, elles étaient à peu près au même niveau. D'où une ptite balade dans les rues et au marché Jean Talon, où les étals de fruits et de légumes se succédaient sous le soleil. Sans compter le marchand de glace...
dimanche 26 avril 2009
Le bruit des os qui craquent
Vu vendredi soir, un excellent spectacle de théâtre : "Le bruit des os qui craquent". Le thème était lourd : les enfants-soldats. Le texte est de Suzanne Lebeau, une dramaturge québecoise qui a l'habitude d'écrire sur des sujets sources d'indignation. 3 comédiens étaient sur le plateau. Lise Roy, impressionnante de maîtrise et de justesse, jouait en avant du plateau le rôle d'une infirmière, témoignant pour une commission d'enquête. C'est elle qui a recueilli Elikia et le petit Joseph. Elikia est une enfant-soldat qui au bout de 3 ans de calvaire, décide de s'échapper en emportant avec elle un petit garçon (Joseph) récemment enlevé par les troupes rebelles auxquelles elle appartenait. C'est leur fuite, jusqu'à la rencontre avec l'infirmière, que nous suivons en parallèle du témoignage, figurée par des jeux de lumière à la fois épurés et élaborés. On se laisse peu à peu emporter par l'histoire, jusqu'à la fin, poignante, qui nous prend au tripes, . Ainsi que l'a écrit un journaliste : "On s’y attendait, mais le choc fut tout de même rude. La cie québécoise le Carrousel nous a offert un moment de théâtre inoubliable, un de ces moments qui nous ancrent dans une réalité insoutenable, mais dont la connaissance est nécessaire. Le bruit des os qui craquent est un texte à la fois intense, dur, cru, simple et direct. […] Ni didactique, ni misérabiliste, ce texte […] est un cadeau. Un vrai".
J'ai eu la chance de discuter avec l'équipe du spectacle après la représentation. Ils ont fait une tournée en France, et ont connu deux de leurs meilleures soirées à... l'Hexagone de Meylan ! Le texte sera d'ailleurs créé par la Comédie-française en 2010.
Jospin à l'Udem
Oui, cette photo prise de loin est d'une médiocrité affligeante. Néanmoins, le flou qui la caractérise traduit très bien cette expérience vécue la semaine dernière : ma vision du Spectre de la vie politique française. Grâce à la distance qui nous séparait, je n'ai même pas eu peur. Lionel Jospin est donc venu à l'Udem, afin de livrer une petite conférence sur la crise. Quand il a ouvert la bouche pour prononcer les 1ers mots, j'ai entendu dans ma tête : "je tire les leçons de cet échec en me retirant..."... bref, évidemment c'est un tout autre discours qui en est sorti. Au final, un exposé très pédago et appliqué, mais il a fallu attendre les quelques questions du public pour que Yoyo se lâche (un peu).
dimanche 19 avril 2009
Anniversaire à la Maison du Jazz
Le 18 avril au soir, petite sortie à la Maison du Jazz, dite "la Mecque du Jazz" à Montréal (n'ayons pas peur des mots). Excellente soirée dans cet établissement prestigieux qui accueille des artistes depuis 1980. Au menu : un combo poulet suivi d'une crème brûlée parfaite, le tout dans une ambiance "film de Woody Allen", grâce à Sharada Banman et au Josh Ranger trio.
mercredi 15 avril 2009
lundi 13 avril 2009
Made in Montréal
Quelques "places" de la ville...
"Les Foufounes électriques" est un célèbre bar de la rue Ste Catherine. Parait-il que le groupe Nirvana s'y serait produit. Petite précision : ici, les "foufounes", ça veut dire les "fesses"...
"Première Moisson", alors ça c'est ma boulangerie préférée. Pas étonnant, je crois qu'elle a été fondée par des français exilés. On y trouve du "vrai" pain qui croustille, pas de la pâte ramollo, des confitures comme "fraise-rhubarbe", et j'en passe...
"Patati patata" est un restaurant minuscule (il doit y avoir 4 tables maxi, plus le comptoir), où l'on peut manger correctement pour des sommes très modiques. La place est connu de l'excellent Thomas Fersen, qui en a fait une chanson, sur son album Pièce montée des grands jours. C'est fou ce qu'on apprend...
"Les Foufounes électriques" est un célèbre bar de la rue Ste Catherine. Parait-il que le groupe Nirvana s'y serait produit. Petite précision : ici, les "foufounes", ça veut dire les "fesses"...
"Première Moisson", alors ça c'est ma boulangerie préférée. Pas étonnant, je crois qu'elle a été fondée par des français exilés. On y trouve du "vrai" pain qui croustille, pas de la pâte ramollo, des confitures comme "fraise-rhubarbe", et j'en passe...
"Patati patata" est un restaurant minuscule (il doit y avoir 4 tables maxi, plus le comptoir), où l'on peut manger correctement pour des sommes très modiques. La place est connu de l'excellent Thomas Fersen, qui en a fait une chanson, sur son album Pièce montée des grands jours. C'est fou ce qu'on apprend...
samedi 4 avril 2009
Ecouter Andrew Bird, et s'envoler...
Vu samedi soir, le chanteur Andrew Bird, originaire de l'Illinois, qui se produisait au théâtre "Le National" à Montréal. Superbe concert, 3h de musique avec la première partie... Bird est un artiste vraiment original, qui produit une musique plutôt folk/rock, et utilise en concert la technique de l'oversampling (qui permet de jouer sur ses propres boucles de musique enregistrées au fur et à mesure). Grâce à trois autres musiciens, ce sont des morceaux d'une grande richesse mélodique qui nous ont été offerts. Envolées lyriques et rock, ou moments plus intimistes, le bougre sait tout faire avec talent ! Et en plus il communique avec son public... Que demander de plus ?
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